25 août 2021
L’implantation a été réalisée à l’UofL Health – Jewish Hospital par des médecins de l’université de Louisville, dans le cadre l’étude de faisabilité
Paris, le 25 août 2021 – 7h CEST
CARMAT (FR0010907956, ALCAR, éligible PEA-PME), concepteur et développeur du cœur artificiel total le plus avancé au monde, visant à offrir une alternative thérapeutique aux malades souffrant d’insuffisance cardiaque biventriculaire terminale, annonce aujourd’hui l’implantation de son cœur artificiel bioprothétique, Aeson®, dans un deuxième centre américain dans le cadre de l’étude de faisabilité (EFS).
La procédure d’implantation a été réalisée par l’équipe dirigée par le Dr. Mark S. Slaughter, professeur et chef du département de chirurgie cardiovasculaire et thoracique à l’université de Louisville et médecin à l’UofL – Jewish Hospital de Louisville (Kentucky). L’UofL Health et l’université de Louisville sont connus pour leur recherche de pointe en matière d’innovation cardiovasculaire, notamment dans le domaine des technologies d’assistance circulatoire. Jewish Hospital est le deuxième hôpital américain à implanter Aeson® dans le cadre de l’EFS. Trois autres centres américains sont entièrement formés et sélectionnent actuellement les patients pour l’étude.
Conformément au protocole d’étude approuvé par la FDA, 10 patients éligibles à la transplantation devraient être recrutés dans cet essai. Le critère d’évaluation principal de l’étude est la survie du patient 180 jours après l’implantation ou une transplantation cardiaque réussie dans les 180 jours suivant l’implantation. Il s’agit d’une étude par étapes avec un rapport sur l’état d’évolution des 3 premiers patients après 60 jours, avant le recrutement des 7 patients suivants.
Dr. Mark S. Slaughter, chirurgien cardiaque à l’UofL Health – Jewish Hospital & University of Louisville, et investigateur principal de l’étude, déclare : « Nous sommes heureux de faire partie des premiers centres américains à étudier cette nouvelle technologie de cœur artificiel. Cette étude clinique nous aidera à déterminer si les caractéristiques distinctives du dispositif, telles que l’hémocompatibilité et l’autorégulation du flux sanguin, sont bénéfiques pour les patients gravement malades souffrant d’insuffisance cardiaque biventriculaire, qui disposent aujourd’hui de très peu d’options de traitement. »
Stéphane Piat, directeur général de CARMAT, conclut : « Nous sommes très honorés que notre dispositif soit implanté à l’UofL Health – Jewish Hospital & University of Louisville qui est reconnu dans tous les États-Unis pour la qualité de ses soins et de sa recherche cardiovasculaire. Je tiens à féliciter les équipes de l’hôpital, ainsi que notre personnel technique et médical, pour cette avancée majeure, tant pour les patients que pour notre entreprise. »